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segunda-feira, 10 de agosto de 2009

Vraoum ! Trésors de la bande dessinée et art contemporain

VRAOUM ! | 06 juin 2009

"Hi" 2008, Hsia-Fei Chang, polystyrène et Fleurs synthétiques


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Vraoum !

Trésors de la bande dessinée et art contemporain

La maison rouge
Fondation antoine de galbert
10 bd de la bastille - 75012 Paris

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Une vue du grand hall

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Que la bande dessinée soit de l’art, cela se savait depuis des décennies et le mot de Warhol : « Le plus grand peintre du XXe siècle, c’est Walt Disney » n’était pas ironique. Mais le phénomène n’apparaissait pas avec évidence dans notre culture. Combien d’années avant que le Centre Pompidou ne fasse honneur à Tintin ? Cependant des amateurs éclairés, collectionneurs discrets et modestes agissaient dans l’ombre. Ce sont eux que nous avons contactés. Ils nous ont ouvert les portes de leurs cavernes d’Ali Baba : des planches originales par centaines, depuis l’aube du 9e art (Richard Felton Outcault, Winsor McCay, Alain Saint Ogan, George Herriman, George McManus…) jusqu’à nos jours (Moebius, Philippe Druillet, Lewis Trondheim, Robert Crumb, Marcel Gottlib) en passant par les classiques européens (Hergé, Edgar. P Jacobs, André Franquin, Peyo, Jigé) et américains (Alex Raymond, Will Eisner, Milton Cannif). Parallèlement, les artistes, les collectionneurs d’art contemporain, les institutions et les galeries nous firent un accueil tout aussi généreux et enthousiaste. VRAOUM ! donnera donc à voir une série de peintres et sculpteurs, directement concernés par la bande dessinée : Jean-Michel Basquiat, Errò, Gilles Barbier, Wim Delvoye, Alain Séchas, Hervé Di Rosa et tant d'autres… L’apport de tous ces artistes est fort révélateur, non seulement sur le plan des images mais aussi sur celui, plus réflexif, des sémiotiques propres à la bande dessinée. Par exemple : qu’est-ce qu’une bulle (ou phylactère) ? Une parole écrite ! Un trou dans l’image ? Et une case, ses blancs d’inter-cases ?

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"Sans parole" 2005, Sammy Engramer, Néon, plexiglas, acrylique

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Little Nemo, Yellow Kid, Tintin, Blake et Mortimer, Mickey, Superman, Astérix, Blueberry, Astro Boy, Le Chat... Ces personnages et ces héros nés sous la plume des plus grands auteurs de bande dessinée n'ont pas simplement fait les délices de millions de lecteurs à travers le monde ; ils ont aussi influencé les artistes tels que Erró, Takashi Murakami, Wim Delvoye, Bertrand Lavier, Alain Séchas, Wang Du ou encore Gilles Barbier.

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L'exposition VRAOUM ! présente 200 planches originales parmi les plus rares ou les plus célèbres du 9ème art face à une cinquantaine d' oeuvres d'art contemporain (peintures murales, installations, etc.)

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Pierre Sterckx et David Rosenberg, les commissaires de l’exposition, le titre de l'exposition définissent ainsi dans le dossier de presse : "Vraoum ! est une onomatopée qui fait image. C’est une trajectoire avec une bagnole à un bout et un concept à l’autre. Un bruit qui fait sens."

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L'exposition propose une rencontre entre art et BD - sans dresser une frontière entre les deux. La bande dessinée y apparaît en tant qu’art et l’art contemporain comme nourrie de celle-ci.

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"L’hospice" 2002, Gilles Barbier, dimensions variables, collection particulière

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VRAOUM ! donnera donc à voir une série de peintres et sculpteurs, directement concernés par la bande dessinée : Jean-Michel Basquiat, Errò, Gilles Barbier, Wim Delvoye, Alain Séchas, Hervé Di Rosa et tant d’autres… L’apport de tous ces artistes est fort révélateur, non seulement sur le plan des images mais aussi sur celui, plus réflexif, des sémiotiques propres à la bande dessinée. Par exemple : qu’est-ce qu’une bulle (ou phylactère) ? Une parole écrite ! Un trou dans l’image ? Et une case, ses blancs d’inter-cases ? On a cru très longtemps que l’oeuvre, en bande dessinée, c’était l’album. Et par conséquent, les dessins originaux des plus grands créateurs furent occultés, voire totalement mésestimés ou perdus… Franquin déclarant « On marchait dessus chez l’imprimeur ! ». Les récentes ventes publiques de planches de bandes dessinées ont prouvé que la situation a totalement changé : les 800 000 euros pour la couverture gouachée de Tintin en Amérique par Hergé (1931) virent surgir un sommet à présent bien entouré. La cotation d’une oeuvre n’est certes pas la ou une vérité, mais à coup sûr l’indice de l’état d’esprit d’une époque et de son désir collectif. Nos critères de sélection ne furent pas ceux des cotations et des effets médiatiques qu’elles déclenchent. Nous avons constamment privilégié la qualité artistique des oeuvres. Ainsi, à côté des chefs-d’oeuvre de Hergé, de Edgar. P Jacobs, de Winsor McCay, de André Franquin, de Bilal et de Moebius, on pourra admirer des planches originales exceptionnelles d’auteurs moins célèbres, voire tombés dans l’oubli : Benito Jacovitti, Edmond François Calvo, Alberto Breccia… VRAOUM ! aura dans ce cas un rôle de révélateur et de découvreur.

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Publié par philippelamiral à 07:23:13
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